Le Nyotaimori est une pratique japonaise consistant à déguster des sushis dispersés sur le corps d’une femme nue.

Coutume
Elle remonterait au temps des Samouraïs, qui après une victoire se regroupaient dans les maisons de Geishas pour y célébrer et savourer un repas. Disposés sur le corps nu, le contact direct avec la peau permettrait que les aliments s’imprègnent d’énergies naturelles.
En terme d’hygiène, si vous faites l’expérience du Nyotaimori, les sushis sont désormais placés sur une feuille de bananier ou sur un film plastique afin d’éviter le contact avec la peau. Lorsque le client spécifie qu’il ne veut pas de protection, le restaurant peut alors parfois demander un test hépatique.
Préparation
Pendant des heures, la personne devra rester parfaitement immobile grâce à un lourd entraînement. Avant le service, elle devra se baigner et se savonner avec un savon spécial sans parfum. Pour finir, elle s’aspergera d’eau froide dans le but d’abaisser la température de sa peau, pour consommer les produits le plus frais possible.
Il faut savoir que le principe est très compliqué à réaliser, on ne se rend pas forcément compte de la préparation que cela demande. Nue, immobile, muette, elle ne peut ni frissonner, ni respirer trop fort. Savoir contrôler l’éternuement, ou bien une envie de tousser fait partie des maîtrises essentielles.
L’exposition de la pilosité au Japon pouvant être considérée comme une allusion sexuelle, une épilation complète est en amont réalisée. Allongée sur une table et uniquement utilisée comme support de dégustation pour sushis, makis et sashimis, tout échange de regard ou parole avec la clientèle est proscrit.
Dans la tradition, cela n’est en aucun cas “dégradant” pour la femme mais uniquement un concept artistique. La mise en scène ainsi que la réalisation sont considérées comme de l’art à part entière. Pour les Japonais, le Nyotaimori est une activité comme une autre, avec des règles évidentes à respecter : attouchements et rapports strictement interdits.
Si ça peut vous rassurer, le concept existe également avec l’homme et est appelé : Nantaimori.
Pour illustrer notre article rien ne vaut un léger retour en arrière avec la mythique Samantha Jones dans Sex and the city et sa scène de Nyotaimori. À noter, qu’il semblerait qu’elle ait volontairement oublié les feuilles de bananier…

Conclusion
Jeu sexuel avec une contrepartie monétaire, tendance japonaise ou coutume et tradition ? Nous avons du mal à savoir et à dissocier le vrai du faux. L’association entre nourriture et sensualité poussée à l’extrême fait débat et a même été interdite en Chine. Le côté « objetisation » de l’humain peut-être choquant et humiliant selon les avis. Cette pratique divise énormément et a du mal à s’étendre sur les autres pays.
Nous vous conseillons donc de le faire tranquillement au chaud et de régaler votre partenaire. Ou bien de pimenter votre vie sexuelle si vous le souhaitez avec la sélection « Jeux et Librairie » de chez espaceplaisir.
Youssef Kheir
août 25, 2020C’est honteux dans un pays prétend défendre les droits de la femme je dénonce cet hypocrisie.
Johanna
août 27, 2020Bonjour,
Avez-vous lu l’article entièrement ? Cette même pratique existe pour les hommes. Aussi, cela relève du concept artistique et non d’une pratique dégradante dans ce pays. :)