Hétéro, homo, gay, lesbienne… Des termes pour parler de l’orientation sexuelle, on en connait beaucoup. Mais avez-vous déjà entendu parler de la skoliosexualité ?
Depuis quelques années un certains nombre de nouveaux mots ont fait leurs apparitions. Un vocabulaire de plus en plus varié pour un éventail des genres de plus en plus diversifié. Pour en apprendre davantage, voici 16 termes pour qualifier les orientations sexuelles/amoureuses de chacun.
Skoliosexualité, mais qu’est ce que c’est ?
Le terme « skolio » vient du grec et signifie « tortueux », comme porte bien le nom de la scoliose. Mais que veut dire skoliosexualité ? Et bien, ce sont les personnes ayant une attirance pour les non-binaires.
Pour y voir un peu plus clair, un non-binaire est une personne ne souhaitant appartenir à aucun genre sexuel. Il se considère comme « neutre », ni homme, ni femme. Ce qui peut paraître pour certains assez inexplicable et pour d’autres logique. Le genre « neutre » est présent sur des documents officiels dans certains pays comme l’Australie, l’Inde, la Malaisie, le Népal, la Thaïlande….
Il n’a pas d’attirance pour des organes génitaux, mais il est séduit par une personnalité. Son romantisme, sa beauté peu importe son sexe. Que la personne soit homosexuelle, bisexuelle, hétérosexuelle, transgenre, pansexuelle….
Le skoliosexuel n’a donc pas d’attirance pour un sexe mais plutôt pour l’identité de genre d’une personne, un intérêt pour la façon dont les autres perçoivent leur place dans la société au sujet de leur sexualité.
Une évolution
Ces nouveaux termes s’enrichissent grâce en partie à la communauté LGBT qui ne cesse de faire en sorte de lever les tabous. Ce vocabulaire permet de repousser les cases dans lesquelles la société nous pousse à être. Au plus le dictionnaire de la sexualité s’enrichit, au plus sont repoussées les étiquettes d’une société binaire.
Il est vrai que ces évolutions permettent à chacun de s’associer à ses préférences sans se sentir différent grâce à l’existence de cette qualification puisque tout le monde ne rentre pas dans les « cases » prévues. Il faut prévoir encore de nombreuses évolutions pour les années à venir qui offriront encore beaucoup. Pour, on espère, que toutes les personnes et orientations puissent être reconnues à leur juste valeur.
Pourtant mal vu
Le mot skoliosexualité n’est pas encore très bien accepté de par son étymologie assez négative. Aussi car certains réussissent à s’identifier quand d’autres regrettent cette séparation entre les personnes transgenres d’un côté et les cisgenres de l’autre. Le terme cisgenre inconnu pour une grande partie des gens signifie pourtant quelque chose de très fréquent puisque ce sont les personnes ayant pour genre leur sexe biologique, assigné à la naissance, soit l’inverse de transgenre.
Souvent sont préférés des termes comme ceterosexuel ou allotroposexuel à skoliosexualité.