Précédemment, nous vous avons parlé de la Française libre et décomplexée. Mais alors, qu’en est-il de la sexualité du Français en 2020 ? Clichés, tabous, idées reçues, préjugés : on fait le point sur l’évolution de ces messieurs.
C’est avec une plus grande gène que les hommes se livrent à ce sujet. Ils ont plus de mal à se confier que la gente féminine. Souvent, nous entendons dire que l’obsession chez eux est plus grande, cependant au fil des années la sexualité de la femme a pris une place plus importante.
Malgré ces à priori, il est vrai que tous les jours, les testicules produisent de la testostérone ce qui influe sur le désir sexuel que l’on appelle donc le désir pulsionnel.
L’importance de la masturbation dans sa sexualité
C’est environ 95% des hommes qui la pratique. La masturbation est un plaisir solitaire anti-stress. Elle permet d’apprendre à découvrir son corps et savoir ce qu’on aime comme chez la femme. Il faut savoir qu’une éjaculation régulière est importante aux yeux de l’homme d’autant plus qu’elle offre une meilleure sexualité. C’est pour ça que même en couple, il peut être important pour certains de continuer à la pratiquer.
Souvent trop phallocentré, le Français en oublie les différentes zones érogènes que lui offre son corps. En général il sera plus en quête de découvrir et titiller celles de son/sa partenaire. Cependant sa sensibilité est aussi puissante à d’autres endroits comme les tétons, le cou, les fesses (anus/prostate)… et elles ne sont pas exploitées.
Les hommes ont souvent besoin de se prouver des choses. Ils ont de tout temps reçu un message culturel et éducatif selon lequel ils étaient maîtres de la sexualité. C’est eux qui ont envie, c’est eux qui draguent, eux qui désirent. Il y a de nombreuses années déjà, Freud relatait le fait que la libido était entièrement masculine (c’est pour vous dire…).
Et pourtant ces dernières années, ils s’aperçoivent qu’ils ont aussi besoin d’amour et de tendresse. Parallèlement, ils font face à des femmes plus ouvertes. Un changement relativement désarçonnant à leurs yeux.
Les préliminaires
- 62% (68% chez les plus de 50 ans) des hommes ont tendance à trouver les préliminaires longs.
- 56% (66% chez les plus de 50 ans) avouent ne s’y atteler que pour faire plaisir à leur partenaire.
Cependant quand on parle de fellation, ils sont en majeure partie de grands adeptes. Ils aiment le fait que la femme prenne les commandes et gère le plaisir, c’est elle qui tient les rênes et ça a tout son charme.
Ces données sont à prendre avec des pincettes puisqu’il est possible d’observer en effet une modification des points de vue avec l’âge. Les plus jeunes semblant porter davantage d’intérêt à la préparation à l’amour et à la gestion de l’excitation. Malgré tout, l’objectif principal reste principalement la pénétration.
À noter : il est préférable de vous adonner au cunnilingus en premier messieurs car votre moitié pourra prendre du plaisir par la suite ; son plaisir durant plus longtemps que le vôtre.
L’orgasme et l’éjaculation
L’éjaculation concerne le sperme et peut donc être provoqué sans être au stade de plaisir total, cela est propre à chacun. L’orgasme quant à lui est représenté par la contraction des muscles qui parfois peut entrainer l’éjaculation. Cependant, l’orgasme chez l’homme n’est pas que relié à son pénis. Il peut tout à fait être prostatique et donc dans ce cas n’engendrer aucune éjaculation d’où le fait que son éjaculation n’est pas forcément égale à l’orgasme.
Tout savoir sur le point P, l’orgasme prostatique.
C’est avec le temps et l’âge que les hommes apprennent généralement à les découvrir. Ces zones sont à considérer et à prendre en compte autant que le pénis. Il est important de découvrir son corps ainsi que les plaisirs qu’il peut offrir. Pour commencer avec curiosité, ou bien pour les adeptes, un grand nombre de stimulateurs prostatique sont disponibles afin de varier les sensations et de faire de nouvelles découvertes envoûtantes.