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5 choses à savoir sur le squirt

Image de couverture d'un article du blog espaceplaisir sur le squirt. de giclée et gouttes d'eau.

Certaines femmes squirtent sans le vouloir, d’autres ont volontairement intégré le squirting à leur sexualité. Mais qu’en est-il vraiment de ce que l’on confond souvent avec l’éjaculation féminine ? Découvrons ensemble 5 choses à savoir sur le squirt, ce phénomène physiologique devenu fantasme puis véritable pratique sexuelle.

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1 – Le squirt est différent du squirting

Le terme squirt, qui signifie “giclée” en anglais, désigne le liquide pouvant jaillir de l’urètre de certaines femmes pendant la masturbation ou un rapport sexuel. Cette réaction est un réflexe, c’est-à-dire une réaction incontrôlée en réponse à la stimulation du clitoris. Cela peut donc arriver à de manière inattendue !

Le squirting ou “émission fontaine”, fait référence à l’expulsion du squirt sous forme de jet. Ce jaillissement de liquide associé au plaisir féminin peut constituer une vraie source d’excitation. C’est pourquoi le squirting est aussi le résultat d’une pratique sexuelle visant à obtenir ce jet de manière volontaire, grâce à une stimulation interne et externe du clitoris avec les doigts ou à l’aide d’un sextoy.

2 – Le squirt est un liquide à part entière

Souvent associé à l’urine, aux sécrétions vaginales ou à l’éjaculation féminine, le squirt est pourtant un liquide à part entière.

Comme l’urine, il provient de la vessie, est expulsé par l’urètre et surgit après une forte envie d’uriner. Comme l’urine, il est constitué d’urée, de créatinine et d’acide urique… Dilués dans beaucoup plus d’eau, ce qui le rend généralement incolore et inodore ! Le squirt est donc en partie constitué d’urine, mais pas que.

Le squirt est également différent des sécrétions vaginales, qui lubrifient naturellement, et de l’éjaculation féminine qui fait suite à l’orgasme et passe souvent inaperçue. Ces deux types de liquides sont respectivement sécrétés par la glande vestibulaire majeure (glande de Bartholin) et les glandes para-urétrales, considérées comme la prostate féminine (glandes de Skene).

3 – Squirt et orgasme ne sont pas indissociables

Dans la plupart des cas, le squirt survient au moment de l’orgasme. Cela dit, lorsqu’il est involontaire, il peut survenir avant, pendant ou après un orgasme. En revanche, pour pratiquer le squirting “sur commande”, il est essentiel de se mettre dans des conditions optimales pour prendre du plaisir sexuel.

En effet, si vous souhaitez squirter de manière volontaire, vous devez d’abord faire monter l’excitation pour prendre du plaisir jusqu’à l’orgasme et maximiser vos chances d’y parvenir. Donc squirt et orgasme restent très liés, mais ne sont pas indissociables pour autant.

4 – Toutes les femmes peuvent squirter 

On associe souvent le squirt ou le squirting avec le fait d’ »être femme fontaine”, comme s’il s’agissait d’une chance, d’un don dont seules quelques élues pourraient se réjouir. En réalité, comme nous l’avons évoqué, il est vrai que certaines femmes squirtent involontairement, par réflexe. Cela dit, toute femme a la possibilité d’y arriver ! Découvrez d’ailleurs nos conseils pour réussir à squirter et faire partie des femmes fontaines ou faire squirter votre partenaire !

Attention, ce n’est pas parce que toute femme pourrait y arriver, qu’elle y parviendra un jour. C’est un peu comme l’orgasme. De multiples facteurs physiologiques et surtout psychologiques entrent en jeu, qui font la complexité de chacune. Vous pouvez devenir femme fontaine avec plus ou moins de difficultés et plus ou moins de temps. Il existe d’ailleurs des conseils et techniques pour maximiser vos chances de squirter toute seule ou en duo, en stimulant votre point G et la partie externe de votre clitoris.

5 – Le squirt n’est pas une fatalité

Le squirting est un fantasme très présent chez la femme comme chez l’homme, notamment dans le porno. De nombreuses femmes souhaitent expérimenter ce phénomène pour découvrir de nouvelles possibilités de prendre du plaisir. Mais pour les femmes qui ne le maîtrisent pas, le squirting peut être un vrai complexe.

Peur de mouiller les draps, de perdre le contrôle face à un·e partenaire pendant un acte sexuel, d’uriner sans le vouloir : de nombreuses raisons peuvent vous pousser à appréhender l’orgasme. Or, cela peut avoir des conséquences sur votre rapport au plaisir et votre confiance en vous. De la même manière qu’on peut apprendre à squirter, on peut aussi apprendre à maîtriser l’émission fontaine !

Pour commencer, vous pouvez prévoir une alèse pour protéger votre matelas. Ensuite, entraînez-vous, à votre rythme, à faire redescendre la pression au moment de l’orgasme. Maîtrisez votre plaisir, la montée ultime et lorsque vous sentez l’orgasme arrivez, ralentissez la stimulation. Puis, recommencez en jouant avec les rythmes. Avec de la patience, vous parviendrez sans doute à maîtriser l’arrivée du squirt pendant vos orgasmes.